(Juges 13 à 16)
(écouter l'enregistrement) (voir la vidéo ci-dessous)
Culte du dimanche 13 mai
prédication du pasteur Marc Pernot
Nous avons dans cette histoire du livre des juges l’histoire d’un super héros. Samson a tout pour lui. Il est extrêmement fort, il est intelligent, il est courageux, il aime la vie, il est même béni tout spécialement par Dieu dès son origine. Mais ça ne suffit pas tout à fait.
Cette histoire nous aide ainsi à reconnaître nos propres grandes qualités, car nous ne sommes pas si différents de Samson que ça, en réalité.
Et cette histoire nous propose aussi un mode d’emploi de ces exceptionnelles qualités. C’est ce qui manque à Samson et que nous montre le Christ et que nous donne le Christ.
Cette histoire de Samson est clairement exagérée.
Sa force est exagérée, évidemment. Comment un seul homme pourrait renverser les colonnes d’un grand temple ? Ces colonnes sont nécessairement énormes pour soutenir une terrasse capable de recevoir pouvant contenir 3000 personnes ? Comment un homme seul peut-il massacrer une armée de 1000 soldats avec seulement une vieille mâchoire d’âne à la main ?
Sa force est exagérée, son habileté et sa ruse le sont aussi. Car c’est déjà très difficile d’attraper un renard (ils sont assez malins), alors comment Samson pourrait-il arriver à attraper 300 renards, les attacher par la queue deux par deux, trouver 150 flambeaux, les allumer, les accrocher aux renards et les envoyer aux 4 coins du pays pour se venger des Philistins en ruinant leurs récoltes ?
Quand un récit de la Bible exagère ce n’est pas que l’on nous prenne pour des débiles qui vont gober n’importe quoi, bien au contraire. C’est pour nous inviter à réfléchir sur notre propre existence. Quand on nous parle d’un homme incroyablement fort, c’est que ce texte parle de la force en général, de notre propre force, de notre intelligence, de nos talents.
Samson est d’une force prodigieuse, son histoire nous encourage à reconnaître que nous avons déjà une certaine force, puis à la développer, et à nous demander qu’est-ce que nous voulons en faire ? Bien sûr nous ne sommes pas capables de soulever une colonne de 10 tonnes, personne ne le peut. Mais nous sommes capables de soulever une charge de 100 grammes au moins, peut-être une charge de 10 kilos ou même de 100 kilos. « Avec la force que nous avons » (comme le dit Dieu à Gédéon, Juges 6 :14) nous sommes déjà capables d’avancer un peu et de gagner des batailles contre le mal, peut-être même des victoires prodigieuses. Il y a des hommes et des femmes qui ont changé le monde en soulevant seulement un stylo qui pèse 10 grammes pour écrire quelques phrases.
Bien sûr nous n’aurons jamais une force infinie. Mais nous pouvons soigner notre corps, le nourrir, l’entretenir, le développer, apprendre à le connaître et à ne pas le blesser. Cette histoire de Samson nous dit qu’il est bon d’avoir une certaine force car c’est bien utile pour agir en ce monde et pour lutter contre le mal, contre ce qui nous fait du mal, à nous, mais aussi à ceux qui nous sont chers.
Samson a aussi de l’intelligence et la débrouillardise, il sait trouver des moyens nouveaux et originaux pour s’en sortir contre le mal. C’est bon de savoir regarder autour de soi et faire des prodiges avec une vieille mâchoire d’âne ramassée par terre… non pour massacrer des gens, mais faire diminuer le mal et la souffrance dans ce monde. Car les philistins évoquent dans la Bible le résultat de la méchanceté et de l’injustice humaine.
Nous pouvons développer notre force, nous pouvons aussi soigner notre intelligence, notre débrouillardise, notre clairvoyance. Jésus nous montre l’exemple dans ce domaine. Il aime les gens et sait faire la part des choses, ne pas voir que leurs défauts mais aussi ce qu’ils pourraient devenir. Et puis Jésus sait se débrouiller avec les moyens du bord. Grâce à son sens de la répartie, il arrive à mettre à profit des choses banales pour montrer quelque chose d’essentiel. Il arrive aussi à trouver une issue à bien des situations impossibles, se faufilant alors qu’il est encerclé par une foule d’assassin, nourrissant une foule avec le seul exemple d’un garçon qui offre un quignon de pain, ou faisant reculer une foule de furieux prêts à lapider une pauvre femme…
Cette intelligence pratique se forge avec l’expérience. Nous voyons bien souvent que les apôtres de Jésus manquent de ce bon sens lumineux qu’avait Jésus, mais ce n’est pas trop grave, ils observent, Jésus les reprend, et à chaque pas ils apprennent la vie.
Sanson a un autre don important, en plus de la force et de la débrouillardise, c’est celui de la joie de vivre. Le Christ aussi avait aussi une formidable joie de vivre, lui qui commence son Évangile avec un programme composé de huit promesses, de huit appels au bonheur. Jésus aimait aussi manger et boire avec les gens, et il n’avait absolument pas envie de mourir, le pauvre.
La joie de vivre aussi, ça se saisit en reconnaissant la moindre étincelle de joie qui nous traverse, ça se travaille en cultivant la qualité du regard qui nous permet de nous réjouir au soir de chaque journée, comme David qui dit, sincèrement « oui le bonheur et la grâce m’accompagnent tous les jours de ma vie » (Psaume 23). Bien sur, nous n’avons pas une joie parfaite de même qu’il n’existe personne pour avoir la force de super-héros de Samson, ni son incroyable débrouillardise. Mais notre joie de vivre existe, elle s’apprend, elle peut se muscler.
Et la joie se vit collectivement, aussi. De sorte que celui qui pleure peut être un petit peu soutenu, consolé, réjouit quand même. Et que chaque joie de l’un réjouisse aussi d’autres au lieu de les rendre jaloux.
L’Ancien Testament présente ainsi un certain nombre de champions comme Samson, qui ont leurs défauts mais aussi de supers qualités. Jésus-Christ nous encourage également à nous développer personnellement, bien-sur, mais il nous invite à avoir également : une force, une intelligence, et une joie collectives.
Une force qui consiste à ce que chacun fasse ce qu’il peut à sa place, mais aussi en équipe avec d’autres. Nous le voyons par exemple dans ces histoires de l’Évangile où toute une chaîne de petits gestes, d’attentions et de paroles permettent qu’une personne qui a besoin d’aide soit sauvée par Jésus. Aucune des personnes de la chaîne n’aurait pu, toute seule sauver la personne. Pas même Jésus, qui serait peut-être passé dans le village à côté sans savoir qu’une personne paralysée attendait là-bas, et sans que ses amis n’arrivent à la guérir.
Jésus nous appelle à travailler notre intelligence, mais aussi une intelligence collective issue du débat et de la pluralité des points de vue. C’est ainsi que nous voyons les apôtres discuter entre eux autours de questions diverses,puis après la mort de Jésus, ils discutent pour faire évoluer la religion pour prendre en compte la foi reçue du Christ.
Cette force, cette intelligence et cette joie collectives sont faites de nos forces, de nos intelligences, et de nos joies individuelles, toutes reçues mais aussi développées et mises en liens avec celles des autres. Elles peuvent être multipliées par celles des autres et en lien avec celles des autres. Dans ce domaine, il arrive que 1+1= non pas 2 mais 3, voire 10. De sortes que chacun de nous est capable de faire de grandes choses avec ses propres dons. Mais de sorte aussi que l’ensemble des humains de bonne volonté soit vraiment ensemble un Super Héro à la Samson.
Mais Samson a un autre don selon cette histoire, ou plutôt deux autres dons qui vont de pair, et ces dons, nous les avons vraiment. C’est celui d’être béni par Dieu et d’avoir une vocation, une mission en ce monde. Avant même sa conception, l’ange de l’Éternel annonce aux parents de Samson : « ce sera lui qui commencera à délivrer Israël de la main des Philistins » (13 :5), et Dieu bénit Samson.
Ces dons-là, nous les avons tous, individuellement, personnellement, absolument. Chacun de nous est tout aussi béni, aimé, et appelé que le Christ lui-même a été aimé et béni par son Père. C’est vrai que Jésus avait une mission unique dans l’histoire de l’humanité, mais sur nous aussi, Dieu compte. Et la personne qu’il nous confie peut-être cette semaine pour que nous l’aidions, ce n’est pas Jésus qui sera là pour lui tendre la main, mais ce sera bien notre main qui pourrait être tendue, notre bouche qui pourrait dire ce qu’il faut ou se taire quand il faut, ce sera notre goût de vivre qui lui redonnera de l’élan…
Et ces dons spirituels ne sont pas les moindres des autres dons, il en sont la source et ils sont la clef de leur bon usage pour que la vie l’emporte.
Car si l’histoire de Samson est un vrai massacre, c’est qu’il y a un problème chez cet homme, et même deux :
C’est vrai que Samson est si fort, si débrouillard, et si heureux de vivre qu’il ne s’en fait pas. Il fonce et ne craint rien. Et ça, c’est une sacrée faiblesse. Du coup, il ne se méfie pas de Delila. Pourtant c’est évident qu’elle essaye de le trahir, mais il trouve que ce n’est pas si grave, il s’en sortira. Parfois nous sommes tentés de flirter ainsi avec de trop mauvaises compagnies pour nous, nous sommes tentés de nous laisser aller un peu au-delà de la lisière, goûtant au mal en se disant que c’est juste en passant, que ce n’est pas si grave… C’est comme de s’avancer sur la surface gelée d’une rivière en se disant que si ça commençait à fendiller on aurait bien le temps de retourner en arrière…
Samson est trop sur de lui, c’est son premier défaut qui l’empêche d’avancer et qui l’empêche d’accomplir sa vocation.
Le Christ nous propose cette piste : « heureux ceux qui ont le cœur pur » (Mathieu 5), on peut se tromper, faire des erreurs, se faire surprendre. Nous pouvons toujours compter sur l’aide et le pardon de Dieu. Mais lui Samson, se met en danger en acceptant délibérément de vivre avec le mal. Ce n’est pas une question de faute, c’est juste une mauvaise idée.
Dieu nous aide à ne pas aimer ce qui est mauvais. Et c’est une grande bénédiction.
En agissant par vengeance, il est toujours tourné vers le passé. Il combat le mal passé, mais justement, ce mal est passé, c’est donc trop tard. Et il ajoute ainsi un mal au mal, dans une spirale de violence. C’est plutôt le mal présent et à venir sur lequel il vaut mieux travailler. Dans une modeste mesure, nous pouvons apprendre du passé, mais pas pour nous venger, plutôt pour faire avancer la situation. Jésus nous encourage sans cesse à l’action positive, créatrice, face au mal (Matthieu 5 :16, 38-48, 7 :12…).
Le second problème de la vengeance c’est qu’elle nous fait faire n’importe quoi. On le voit bien, dans cette histoire. Samson a tous les dons, mais rendu fou par son esprit de vengeance, cela se retourne :
Sa force et son intelligence lui servent à tuer les innocents avec les méchants, ceux qui lui ont crevé les yeux et mais aussi l’enfant qui remplaçait ses yeux en le guidant.
Sa folie de vengeance lui fait même perdre son goût de la vie, il la donne pour le plaisir de venger ses yeux. Au lieu d’avancer, il anéantit.
Il va même jusqu’à mettre sa foi et sa prière à Dieu au service de cette folie meurtrière. Bien entendu, ce n’est pas Dieu qui lui permet de faire cette folie. Dans les pages précédentes de la Bible, chaque fois que Dieu intervient, il y a bien marqué dans le texte « l’Esprit de l’Éternel fut sur lui » (14 :19). Mais ici, rien, c’est sa propre folie qui lui donne de la force. Et il est si fixé sur ce qu’il veut de Dieu qu’il ne peut pas entendre la Parole de Dieu qui lui ferait voir clair, ni sentir le souffle créateur de Dieu qui briseraient les chaînes de sa colère et de sa souffrance.
Quand la folie de la vengeance nous prend, c’est bien difficile de lutter. C’est avant, au jour le jour, que nous pouvons demander à Dieu de nous donner un regard créateur et non un regard vengeur. Un regard tourné vers l’avenir et non tourné vers le passé.
C’est avant, au jour le jour, que nous pouvons construire des liens de foi et de prière pour nous habituer à ouvrir notre cœur à Dieu pour le bien et non ouvrir nos cœurs à n’importe quelle voix qui nous transforme en esclave, une voix qui coupe les tresses de bénédictions qui reposent sur notre tête, des voix qui nous aveuglent, qui nous font vouloir tuer et même mourir ! C’est au contraire au jour le jour qu’il nous faut shampouiner ces bénédictions qui nous viennent de Dieu, cette force, cette sagesse, cet amour, la moindre étincelle de joie de vivre, et une envie de faire avancer les choses.
Dieu ne nous abandonnera pas, mais il n’est pas facile à Dieu de nous aider si dans notre folie nous lui demandons de tuer au lieu de lui demander la vie. Samson ne s’est apparemment jamais habitué à bavarder avec Dieu avant, il ne l’a jamais laissé réorienter ses regards pour avoir faim et soif de justice et non pourfendeur de l’injustice + Pour aimer la vie et non la mort + Pour être artisan de paix plutôt que de persécuter les autres, même pour la justice (Mat. 5 :10).
C’est cela, la bénédiction et la vocation que Dieu a donné à Samson, c’est le mode d’emploi pour apprendre à vivre en utilisant à tous les dons que nous avons pour faire vivre.
Et c’est cela aussi cette bénédiction du Christ qui nous appelle à compter sur Dieu, certes, mais aussi à nous aimer les uns les autres. Car si Samson n’est pas assez proche de Dieu, il n’est pas non plus assez proche de bonnes personnes. Nous avons besoin les uns des autres pour nous serrer les coudes. Car seul quelqu’un qui nous aime peut briser l’envoûtement de la colère et de la vengeance quand elles nous prennent, seul l’amour de Dieu et de personnes que nous aimons peut nous guérir du désespoir contre le mal et la colère.
Amen
Vous pouvez réagir en envoyant un mail au pasteur Marc Pernot.
L’ange de l’Eternel apparut à une femme en Israël, et lui dit:
Voici, tu vas devenir enceinte et tu enfanteras un fils. Les ciseaux ne passeront pas sur sa tête parce que cet enfant sera consacré à Dieu dès le ventre de sa mère; et ce sera lui qui commencera à délivrer Israël de la main des Philistins….
24 La femme enfanta un fils, et lui donna le nom de Samson. L’enfant grandit, l’Eternel le bénit. 25 Et l’Esprit de l’Eternel commença à l’agiter…
…Une première fois, poussé par la vengeance…
4 Samson s’en alla. Il attrapa trois cents renards, et prit des flambeaux; puis il tourna les renards queue contre queue, et mit en flambeau entre deux queues, au milieu. 5 Il alluma les flambeaux, lâcha les renards dans les blés des Philistins, et ainsi, il mit le feu le blé coupé et le blé sur pied, jusqu’aux plantations d’oliviers.
… Les philistins se vengent à leur tour, Samson se venge encore avec grand succès, par exemple en tuant mille Philistins en les frappant avec la mâchoire d’un âne. Les philistins en ont assez. Ils cherchent un moyen de neutraliser cet ennemi si intelligent et si fort, et de se venger de lui.
Pendant ce temps-là, Samson vit sa vie…
Samson aima une femme dans la vallée de Sorek. Elle s’appelait Delila. 5 Les princes des Philistins montèrent vers elle, et lui dirent: Flatte-le, pour savoir d’où lui vient sa grande force et comment nous pourrions nous rendre maître de lui; nous le lierons pour le dompter, et nous te donnerons chacun mille cent pièces d’argent.
6 Delila dit à Samson: S’il te plait, dis-moi d’où vient ta grande force, et avec quoi il faudrait t’attacher pour te dompter.
… Samson lui donne plusieurs fausses idées de suite, bien sûr, à chaque fois, Delila l’attache et il arrive à se libérer…
13 Delila dit à Samson: Jusqu’à présent tu t’es moqué de moi, tu m’as dit des mensonges. Déclare-moi avec quoi il faudrait t’attacher… 16 Comme elle était chaque jour à le tourmenter en insistant, son âme s’impatienta à la mort, 17 il lui ouvrit tout son cœur, et lui dit: Le rasoir n’a pas passé sur ma tête, parce que je suis consacré à Dieu dès le ventre de ma mère. Si j’étais rasé, ma force m’abandonnerait, je deviendrais faible, et je serais comme tout autre homme. 18 Delila, voyant qu’il lui avait ouvert tout son cœur, envoya appeler les princes des Philistins, et leur fit dire: Montez cette fois, car il m’a ouvert tout son cœur.
Les princes des Philistins montèrent vers elle, et apportèrent l’argent dans leurs mains. 19 Elle l’endormit sur ses genoux. Et ayant appelé un homme, elle rasa les sept tresses de la tête de Samson et commença ainsi à le dompter. Il perdit sa force. 20 Elle dit alors: Les Philistins sont sur toi, Samson! Et il se réveilla de son sommeil, et dit: Je m’en tirerai comme les autres fois, et je me dégagerai. Il ne savait pas que l’Eternel s’était retiré de lui. 21 Les Philistins le saisirent, et lui crevèrent les yeux; ils le firent descendre à Gaza, et le lièrent avec des chaînes de bronze. Il tournait la meule dans la prison.
22 Cependant ses cheveux recommençaient à pousser, depuis qu’il avait été rasé. 23 Or les princes des Philistins s’assemblèrent pour offrir un grand sacrifice à leur dieu Dagon et pour se réjouir. Ils disaient: Notre dieu a livré entre nos mains Samson, notre ennemi. 24 Et quand le peuple le vit, ils célébrèrent leur dieu, en disant: « Notre dieu a livré entre nos mains notre ennemi, celui qui ravageait notre pays, et qui multipliait nos morts. » 25 Dans la joie de leur cœur, ils dirent: « Qu’on appelle Samson, et qu’il nous amuse! » Ils firent sortir Samson de la prison, et il joua devant eux. Ils le placèrent entre les colonnes. 26 Et Samson dit au jeune homme qui le conduisait par la main: « Laisse-moi, afin que je puisse toucher les colonnes sur lesquelles repose la maison et m’appuyer contre elles. »
27 La maison était remplie d’hommes et de femmes; tous les princes des Philistins étaient là, et il y avait sur le toit environ trois mille personnes qui regardaient Samson jouer. 28 Alors Samson invoqua l’Eternel, et dit: « Seigneur Eternel! souviens-toi de moi, je te prie; ô Dieu! donne-moi de la force seulement cette fois, et que d’un seul coup, je tire vengeance des Philistins pour mes deux yeux ! » 29 Samson pris dans ses bras les deux colonnes sur lesquelles reposait la maison, 30 et il dit : « Que je meure avec les Philistins ! » Il se pencha avec grande force, et la maison tomba sur les princes et sur tout le peuple qui y était. Ceux qu’il fit périr à sa mort furent plus nombreux encore que ceux qu’il avait tués pendant sa vie.