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Qu’est-ce que faire preuve de bon sens ?

(Actes 26:1-29)

(écouter l'enregistrement - voir la vidéo ci-dessous)

Culte du dimanche 13 novembre 2016
prédication du pasteur Marc Pernot

Festus dit à haute voix : Tu es fou, Paul !
Ta grande érudition te pousse à la folie !
Je ne suis pas fou, très excellent Festus, répliqua Paul,
ce sont, au contraire, des paroles
de vérité et de bon sens que j'exprime.
(Actes 26:24-25)

Qu’est-ce qui est logique ou stupide ? Fou ou de bon sens ? Qu’est-ce qui est vrai ? Ce récit du livre des Actes propose différentes pistes de réflexion, plusieurs points de vue différents sur la vie.

Il y a le point de vue du très excellent Festus, comme le dit Paul. Il maîtrise non seulement son confort et sa sécurité, il cherche aussi à organiser la justice dans le monde. Mais selon Festus, il est fou de chercher des ennuis comme le fait Paul, de creuser sa propre tombe pour des chimères, selon lui il est fou de ne pas résister à cette perte de contrôle sur sa propre vie qu’est la foi...

Et il y a le point de vue de Paul, basé sur le souffle de l’Esprit, Paul qui dit « pour moi, vivre, c’est Christ, et la mort m’est un gain ! »(Philippiens 1:21), même si cette phrase est à comprendre au sens figuré d’entrer dans nouvelle façon d’être et de vivre, le très excellent Festus ne trouve pas cela raisonnable, de son point de vue d’homme dont l’horizon est son propre monde, agrémenté du luxe clinquant de son palais oriental.

Bien sûr que l’attitude de Paul le met dans des situations inconfortables et en danger physique, cette façon de placer sa vie a pourtant sa part de bon sens. C’est ce qu’explique bien Martin Luther. Il ne m’est tellement sympathique (les personnes qui changent le cours de l’histoire le sont rarement). Mais il explique bien comment pourquoi il choisit plus la logique de Paul que celle de Festus. Luther est convoqué devant l’empereur Charles Quint et l’envoyé du Pape un peu comme Paul l’est devant Festus et Agrippa. Si Luther ne se rétracte pas il se met en danger de mort. Luther répond : « Puisque votre majesté impériale me demande une réponse simple, je donnerai une réponse simple sans cornes ni dents. À moins que je ne sois convaincu par le témoignage des Écritures ou par des raisons claires (car je ne crois ni aux papes, ni aux conciles, qui ont manifestement perdu parfois leur chemin et se sont contredits), je reste convaincu par les Saintes Écritures que j'ai citées, et ma conscience est liée par la Parole de Dieu. Je ne puis rien rétracter, et ne veux rien rétracter, car agir contre sa conscience n'est pas sûr, et cela est dangereux. »

Et c’est exact. « Agir contre sa conscience n'est pas sûr, et c’est même dangereux ». Et c’est effectivement quelque chose de profondément raisonnable de vivre dans la sincérité et dans l'authenticité. Il n’y a même rien de plus raisonnable, après s’être donné un peu les moyens d’éclairer sa propre conscience.

Festus et Paul représentent deux façons d’être qui sont diamétralement opposées, l’un déclarant fou ce que l’autre conçoit comme étant vrai et de bon sens. Et d’ailleurs leurs situations présentes le reflètent, le premier étant haut placé dans les sphères du luxe et du pouvoir et l’autre, Paul, comparaissant enchaîné. Mais c’est comme un paradoxe, car c’est Paul qui est en réalité le plus libre, le plus vivant, le plus vivifiant alors que l’excellent Festus est enfermé dans sa bulle.

Dans un sens, Festus incarne le souci que nous avons de la chair et du monde, Paul incarne notre élan spirituel. Mais la situation présentée ici est moins caricaturale. Même si ce récit est réécrit afin de servir de catéchisme pour le lecteur, il n’en demeure pas moins que cette histoire est imprégnée de personnes et de faits réels. Festus n’est pas un tyran sanguinaire ni préoccupé uniquement de son avenir politique, il est attaché à ce que le procès de Paul se fasse honnêtement, qu’il ne soit pas accusé sans preuves et qu’il puisse présenter sa défense. Quant à Paul, il n’est pas un fanatique se désintéressant de la vie en ce monde. Au contraire, il souhaite le meilleur en ce monde pour les personnes présentes, même ses accusateurs (v. 29). Paul n’est pas coupé des réalités. Il travaille pour gagner son pain et ses transports, il encourage les chrétiens à vivre dans le monde, il se préoccupe de justice sociale et d’organisation pratique. Et si Paul est prêt à se donner entièrement pour sa foi, il fait aussi tout pour s’en sortir, se défendant lors de ses multiples procès, évitant les endroits trop dangereux, ou fuyant une ville par ses murailles en descendant avec une corde...

C’est plutôt l’apôtre Pierre, à ses débuts, qui était un fanatique de la foi, encourageant les fidèles à sortir du monde, à vendre leur patrimoine et à donner à 100% le produit à la communauté. Manifestement, cet intégrisme a mal tourné, Il y a eu des morts, des vrais morts dans cette affaire (Actes 5), Pierre sera destitué de son poste de chef d’église, devenant un simple prédicateur itinérant (Actes 15, Galates 2), et les personnes de son ancienne communauté vivront finalement de collectes d’entraide que Paul devra faire pour qu’ils ne meurent pas de faim (Romains 15:26).

Paul n’est pas coupé du monde, ni de Dieu. Ce qui l’anime c’est à la fois « la vérité et le bon sens », explique-t-il à Festus, les deux, finalement, la vérité comme visée, comme moteur, comme énergie. Et le bon sens dans sa façon d’avancer vers et par la Vérité.

La vérité est, dans ce contexte, une vérité de relation, une vérité de recherche, de conscience, et de foi. C’est une sincérité nourrie par sa relation à Dieu. Une fidélité à ce qui lui semble être l’essentiel. Une fidélité à une personne, Jésus-Christ, une fidélité à cette vision céleste. Une fidélité à ce qu’il sent comme vrai au fond de lui-même, dans cette dimension de son être connectée avec le divin.

Et le bon sens est ici littéralement la sophrosynè (σωφροσύνη), contrairement à la notion de vérité-fidélité précédente, la sophrosynè est plutôt grecque, c’est une des quatre vertus cardinales dans la pensée de Platon avec le courage, la justice et la sagesse. Mais ici, Paul ne garde donc que la fidélité et la sophrosynè, la tempérance, une autolimitation volontaire. Chez les philosophes grecs, cette tempérance visait à l’autonomie de la personne, se contentant de ce qu’elle a et peut avoir, et tendant ainsi à une stabilité, une tranquillité de son être. Mais associée par Paul à la fidélité à Dieu, la tempérance est au contraire une ouverture à l’infini, c’est une modestie mais pour laisser à Dieu sa place comme infinie source de vie, de mouvement et d’être. Le but n’est alors plus la stabilité et l’autonomie de la personne mais une vie enthousiaste et créative.

Le vrai, le solide bon sens c’est de vivre en ce monde tout en « ne rejetant pas la vision céleste », comme le dit Paul (v.19)

Dans cette vertu du bon sens il y a une modestie, une suspension de son jugement, et c’est la différence entre le premier Paul persécutant les autres par désir de vérité et de fidélité à Dieu, et le nouveau Paul. Il sait qu’il n’est pas Dieu. Il sait que Dieu dépasse infiniment sa connaissance sur Dieu et sur la sagesse. C’est une des choses qu’apporte, ou plutôt que peut apporter, l’expérience mystique : le fait de savoir en vérité qu’il y a du plus grand, de l’infiniment plus grand que nous et qui s’intéresse à nous. Cela inspire une fidélité et en même temps une modestie.

Fondamentalement, l’Evangile du Christ, c’est une fidélité, une foi en Dieu, en tant que puissance et en tant qu’idéal. Cet infini ne se prête à aucun compromis, sinon ce n’est plus vers Dieu que l’on est tourné. Mais l’Évangile du Christ c’est aussi une incarnation de cet infini de Dieu, de cet idéal et de cette puissance. C’est ce que l’on appelle dans le patois théologique la venue du Royaume de Dieu, qui déjà là mais en même temps encore attendu et préparé. Ce n’est pas une vérité tranchante mais un ensemencement et un accompagnement. Le bon sens dont parle Paul est cet effort d’incarnation, cette espérance aimante que l’on voit à l’œuvre en Christ.

Tout en gardant sa visée ultime et sa relation à Dieu, le Christ prend les personnes telles qu’elles sont, il ne leur en veut pas, il les accompagne. La sagesse paysanne nous apprend que l’on ne fait pas pousser l’herbe plus vite en tirant dessus. Mais on la nourrit, on l’arrose, on la soigne. C’est cela, le bon sens, alors même que l’intégriste ne supporterait pas que l’herbe n’ait pas encore poussé.

Nous avons donc ici Festus, un homme vivant dans le monde et gérant son monde avec des valeurs de justice. Premier modèle, première logique, première façon d’incarner le bon sens, la sophrosynè. Celle de l’humain seul. Nous avons ensuite Paul à la foi ardente et pragmatique. Second modèle de logique, celle où le bon sens est associé à la foi.

Festus est un homme confortable et tranquille, organisé et juste. Il construit sans doute des routes et des ponts, des aqueducs pour alimenter des douches municipales, des temples et des places, des arènes et des palais. Il arbitre et rend la justice, il a donc certainement une morale, une idée de la justice et un sens de la décision. Il n’est apparemment pas du genre à tordre le droit par des petites compromissions pour faire avancer ses projets. Il croit sans doute à la vie après la mort, il a sans doute de la religion. Il est un « très excellent Festus », nous il y a en Paul quelque chose que Festus ne comprend pas. Une logique qui excède sa logique. Quand Paul lui parle de voix céleste, quand il lui parle d’un surgissement de vie nouvelle, cette dimension scandalise Festus :

Tu es fou, Paul !
Ta grande érudition te pousse à la folie !

Festus semble ne pas dire cela méchamment, mais comme on avertit un ami qu’il est en train de partir dans les choux.

En réalité, ce cri de Festus révèle qu’au fond de lui-même il sait quelque chose qu’il ne veut surtout pas s’avouer. D’où lui vient cette idée qu’une trop grande érudition puisse pousser à la folie ? Un homme au sens pratique et moral comme le très excellent Festus ne parle pas à la légère. C’est le savoir même, c’est la réflexion, c’est l’intelligence qu’il remet en cause comme dangereux. Dans ce cri de Festus, il y a cet aveu de sa propre peur de savoir.

L’organisation de son monde lui semble être la sagesse et l’avenir. C’est du tangible et il s’y cramponne comme un enfant à son doudou. Cet objet rassure l’enfant presque mieux que la présence de sa maman, car il arrive à la maman d’avoir un agenda imprévisible, mais le doudou, lui, reste à la portée de ma main, de ma bouche et de mon nez. Mais le doudou est-il réel ? Oui, en tant que matière, mais non, il ne nous aime pas vraiment, il ne réagit pas à ce que nous devenons et ne nous propose rien.

Bien des choses fonctionnent pour nous comme le doudou d’un enfant. Les ados ont des gadgets, peut-être, ou l’étourdissement des distractions, et celle d’être intégré à un groupe. L’adulte, lui aussi à ses doudous auquel il se cramponne, et qu’il puisse l’étreindre, l’avoir bien en main. Un certain confort, un statut, le cercle de ses proches, ses codes.

Tu es fou de lâcher ton doudou, crie Festus à Paul. Mais il crie aussi qu’au fond, le plus fou, le plus dangereux pour lui est de se poser la question de savoir si le doudou nous aime, ou pas. Il a peur de savoir. Peur de lâcher prise.

Comme le dit Jésus :

Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui... Mais le jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière... Car quiconque fait le mal déteste la lumière, et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées. (Jean 3:17-21).

Quelque part, Festus perçoit que son bon sens, son monde n’est pas le tout de la réalité. Ni même l’essentiel de la réalité.

Et pourtant Paul l’appelle « très excellent Festus » et je ne pense pas que ce soit de la flatterie, il est très excellent mais comme une bonne terre qui gagnerait tant à être ensemencée. Le bon sens de Festus est la modestie d’en rester à son monde, elle gagnerait à devenir la modestie de laisser place au souffle du Dieu vivant.

Pour aider Festus, ainsi que les autres qui sont présents, Paul interpelle alors le roi Agrippa : « Crois-tu aux prophètes, roi Agrippa ? ... Je sais que tu y crois ! » (v. 27).

Les prophètes apportent une connaissance, un grand savoir sur la vie. En particulier cette conviction profonde, transmise par chaque page de la Bible, à peu de chose près, que l’homme sans Dieu est comme un arbre coupé de ses racines, comme un homme privé de respiration.

Alors bien entendu, il y a là aussi, dans le savoir une hubris possible, la tentation de transformer ce savoir en un doudou auquel on se cramponne, forgeant des dogmes comme le premier Paul persécutant ceux qui sortent du rang, ou comme ces savants qu’Agrippa fréquente et qui adorent ces textes de la Bible et encore plus, peut-être, leurs propres discussions, comme un monde stable et rassurant, se gardant bien d’accepter que les promesses des prophètes soient exprimées au futur afin que le lecteur les reçoivent au présent de leur propre existence et se laissent toucher par Dieu.

Il s’en faut de peu qu’Agrippa ne se convertisse. Mais non. Il reste sur la même rive que l’excellent Festus, finalement, sur celle du bon sens fermé à l’irruption du souffle de Dieu. Festus dans le monde de sa paix romaine et de la sagesse grecque, Agrippa dans le monde des discussions bibliques, mais l’un et l’autre craignant de faire place au souffle de Dieu, craignant le vertige de sa résurrection. L’un et l’autre, ils craignent de ne plus être Dieu dans leur petit monde.

Et en reprenant les vœux de l’apôtre Paul à la fin ce son procès : que ce soit pour un peu ou pour beaucoup, il plairait tant à Dieu que non seulement toi, mais encore tous ceux qui sont autour de toi, puissent vivre de ce bon sens qu’est la fidélité à Dieu ! (v.29)

Amen

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Lecture de la Bible

Actes 26

Agrippa dit à Paul : Il t'est permis de parler pour ta cause. Alors Paul étendit la main et présenta sa défense :

2 Je m'estime heureux, roi Agrippa, d'avoir aujourd'hui à présenter ma défense devant toi au sujet de toutes les accusations des Juifs contre moi, 3 car tu connais parfaitement des Juifs toutes leurs coutumes et leurs questionnements. Je te prie donc de m'écouter patiemment.

4 Ma vie, dès ma jeunesse et depuis le commencement, s'est passée à Jérusalem, au milieu de ma nation : tous les Juifs le savent. 5 Ils me connaissent depuis longtemps, s'ils veulent en témoigner ; j'ai vécu en Pharisien, selon le parti le plus rigide de notre religion. 6 Et maintenant, je suis mis en jugement à cause de l'espérance en la promesse faite par Dieu à nos pères, 7 et dont nos douze tribus, qui rendent un culte à Dieu sans relâche nuit et jour, espèrent atteindre l'accomplissement. C'est pour cette espérance, ô roi, que je suis accusé par des Juifs ! 8 Quoi ! jugez-vous incroyable que Dieu ressuscite les morts ?

9 Pour moi donc, j'avais pensé devoir m'opposer très activement au nom de Jésus de Nazareth. 10 C'est ce que j'ai fait à Jérusalem : j'ai moi-même enfermé dans les prisons beaucoup de saints, après en avoir reçu le pouvoir des principaux sacrificateurs, et, quand on voulait les faire mourir, j'apportais mon suffrage. 11 Et souvent dans toutes les synagogues, pour les punir, je les forçais à blasphémer. Dans l'excès de ma fureur contre eux, je les persécutais même jusque dans les villes étrangères.

12 A cet effet, je me rendis à Damas, avec les pouvoirs et la permission des principaux sacrificateurs. 13 Vers le milieu du jour, ô roi, je vis en chemin briller autour de moi et de mes compagnons de route une lumière venant du ciel, plus brillante que le soleil. 14 Nous sommes tous tombés par terre, et j'entendis une voix qui me disait en langue hébraïque : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il est dur pour toi de regimber contre les aiguillons. 15 Je répondis : Qui es-tu Seigneur ? Et le Seigneur dit : Moi, je suis Jésus que tu persécutes. 16 Mais lève-toi, et tiens-toi sur tes pieds ; car voici pourquoi je te suis apparu : je te destine à être serviteur et témoin des choses que tu as vues de moi et de celles pour lesquelles je t'apparaîtrai. 17 Je t'ai pris du milieu de ce peuple et des païens, vers qui je t'envoie, pour leur ouvrir les yeux, 18 afin qu'ils se tournent des ténèbres vers la lumière et du pouvoir de Satan vers Dieu, et qu'ils reçoivent le pardon des péchés et un héritage avec ceux qui sont sanctifiés par la foi en moi.

19 En conséquence, roi Agrippa, je n'ai pas désobéi à la vision céleste ; mais à ceux de Damas d'abord, 20 puis de Jérusalem, dans tout le pays de Judée, puis aux païens, j'ai annoncé la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique d'œuvres dignes de la repentance. 21 Voilà pourquoi les Juifs se sont emparés de moi dans le temple et ont tenté de me faire périr. 22 Mais, grâce à la protection de Dieu, j'ai subsisté jusqu'à ce jour et je rends témoignage devant les petits et les grands, sans rien dire en dehors de ce que les prophètes et Moïse ont déclaré devoir arriver, 23 c'est-à-dire que le Christ souffrirait et que ressuscité le premier d'entre les morts, il annoncerait la lumière au peuple et aux païens.

24 Comme il se défendait ainsi, Festus dit à haute voix : Tu es fou, Paul ! Ta grande érudition te pousse à la folie !

25 Je ne suis pas fou, très excellent Festus, répliqua Paul ; ce sont, au contraire, des paroles de vérité et de bon sens que j'exprime. 26 Le roi est instruit de ces faits, je lui en parle ouvertement, car je suis persuadé qu'il n'en ignore rien, puisque ce n'est pas en cachette que cela s'est passé. 27 Crois-tu aux prophètes, roi Agrippa ? ... Je sais que tu y crois.

28 Et Agrippa dit à Paul : Encore un peu, tu vas me persuader de devenir chrétien ! 29 Paul répondit : Que ce soit pour un peu ou pour beaucoup, plaise à Dieu que non seulement toi, mais encore tous ceux qui m'écoutent aujourd'hui, vous deveniez tels que je suis, moi, à l'exception de ces chaînes !

(Cf. Traduction Colombe)

 

Vidéo de la partie centrale du culte (prédication à 11:00)

(début de la prédication à 11:00)

film réalisé bénévolement par Soo-Hyun Pernot