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Je me suis révélé, dit Dieu, je t’ai choisi,
je t’ai nourri, et je t’aide à t’interroger

(1 Samuel 2 :1-30)

(écouter l'enregistrement)  (voir la vidéo ci-dessous)

Culte du dimanche 4 mars 2012
prédication du pasteur Marc Pernot

Parfois, le mal semble triompher, encore et encore, comme dans ce chapitre de la Bible. Anne semble maudite alors que la méchante Peninna triomphe (chapitre 1). Des personnes pleines de foi désirent remercier Dieu, lui faire une offrande et le prier, elles se font racketter et abuser sexuellement par le clergé, comme ça, sans que personne ne mette le holà à ces pratiques inadmissibles (chapitre 2). Un peu plus loin dans ce livre de Samuel les Philistins triompheront, ils tueront et emporteront même le coffre sacré symbolisant la présence de Dieu au milieu de son peuple pour le sauver (chapitres 4 à 6).

C’est à perdre espoir ? Non. Absolument pas.

D’abord parce que Dieu ne reste pas sans rien faire, nous dit la Bible. Nous aimerions qu’il fasse plus vite, qu’il arrache le mal, qu’il empêche les méchants d’agir Mais ça ne marche pas comme ça. Ça ne peut pas marcher ainsi. Mais il y travaille, et cela ouvre une espérance au-delà de ce que nous pouvons imaginer. Il travaille en profondeur en donnant au bien une vraie force qu’il n’a pas à première vue.

Le mal semble triompher, l’égoïsme, l’arrogance, la méchanceté, la violence, la guerre nous semblent forts comme des bulldozers face à la douceur, face à la confiance et à la prière, face à un petit geste de louange et de compassion, face à la tendresse, à l’amitié et au respect… Et bien non. Ce n’est qu’une illusion d’optique. Le côté clinquant du mal nous aveugle tellement que force créatrice du bien semble disparaître. Mais l’expérience montre qu’il n’en est rien. Le bien a une puissance de vie incroyable.

Ce début du livre de Samuel pourrait être comme une paire de lunettes polarisantes qui libère nos yeux des mauvais reflets et nous permette de voir ce profond élan de vie qu’est le bien, car Dieu le porte. De le voir, de nous en réjouir, et de nous y associer.

En septembre dernier, j’avais évoqué les faux prophètes à la Philippulus qui cherchent à nous désespérer de ce monde. Nous serions également de faux prophète si nous disions que tout va très bien. Non, tout ne va pas bien, mais le bien est là, et il a une vitalité formidable.

Oui, le mal est choquant, il est aveuglant. Il est désespérant aussi, car comme dans ce chapitre du livre de Samuel nous avons l’impression que personne ne fait rien, et que nous ne voyons pas trop nous-mêmes quoi faire.

Pourtant, en quelques mots qui viennent à plusieurs reprise interrompre le récit des mauvaises actions des fils d’Éli, cette histoire nous parle de Samuel comme d’un « enfant qui grandit auprès de l’Éternel » (v.21). Le texte nous dit ensuite que Samuel « chemine dans la croissance et dans la bonté devant Dieu et devant les humains » (v. 26) Pourtant, il n’a pas encore fait grand chose, il est encore un enfant. Ce n’est qu’au chapitre suivant que nous le verrons apprendre à entendre Dieu et à lui répondre. Il commencera alors à s’engager, mais sans grand succès encore. Il faudra attendre le chapitre 7 et les suivants pour que sa parole change le cours des choses, et que la situation soit un peu retournée en faveur du bien.

Le bien dans le monde, dans notre vie, et en nous est comme ce petit enfant qui grandit.

Ayons confiance. Une toute petite foi, un peu de prière et un peu de bonté, ou un petit progrès, même en espérance, chacun de ces gestes est comme une ouverture par laquelle Dieu insuffle la vie. Samuel n’est qu’un enfant au milieu de peuples en guerre, il est pourtant Dieu a trouvé en lui la possibilité de faire avancer la vie et le bien.

Des petits Samuel, des petits germes de résurrection dans ce monde, il y en a réellement. Il y en a au moins sous forme d’une Anne en nous qui espère un peu. Pourtant Anne n’est pas une icône de la perfection, elle ne pensait pas particulièrement à sauver le monde quand elle a demandé un enfant à Dieu. Elle pensait à elle-même, afin de ne plus être ridiculisée par sa rivale. Ce n’est pas trop glorieux comme motivation. Mais il y a de bonnes choses chez Anne. Elle espère quelque chose, elle sent qu’elle a besoin de l’aide de Dieu et elle lui demande son aide avec force.

Dans le monde, chaque petit geste qui va dans le bon sens, chaque bonne intention, chaque seconde d’ouverture à Dieu est une petite fissure dans le mal par laquelle Dieu peut commencer à nous ressusciter.

Anne acquière une certaine sagesse. Elle regarde le monde et en mesure les forces et les faiblesses, la bonté et la méchanceté. Et elle a de l’espérance car elle y discerne la capacité qu’a Dieu de retourner positivement la situation à partir de presque rien. Anne voit que Dieu agit contre la faiblesse et contre la méchanceté. Dieu n’est pas contre le fait que nous soyons riche et puissants, au contraire, nous dit Anne, Dieu élève les petits et les pauvres de sorte qu’ils puissent rejoindre les grands. Mais ce que Dieu fait descendre, ce sont les ennemis, les sources du mal en nous et dans le monde :

De la poussière il retire le pauvre,
Du fumier il relève l’indigent,
Pour les faire asseoir avec les grands.
Et il leur donne en partage un trône de gloire…
Les méchants seront réduits au silence…
Les ennemis de l’Eternel trembleront;
Et il relèvera la force de son messie (v.8-10)

C’est ainsi que l’on peut comprendre cette dangereuse phrase qui est au milieu du cantique d’Anne : « L’Eternel fait mourir et il fait vivre » (v. 6) et que l’on peut comprendre cette terrible phrase dite à propose des fils d’Éli : « ils n’écoutèrent pas, car l’Eternel voulait les faire mourir ». Jésus-Christ nous affirme, et c’est infiniment précieux, que Dieu aime chacun, même son ennemi, et qu’il fait tout pour qu’il vive, qu’il grandisse. Déjà les prophètes affirmaient que l’Éternel ne veut pas la mort du pécheur mais qu’il progresse et qu’il vive (Éz 33 :11). Si l’on regarde de près le cantique d’Anne et l’histoire d’Éli, les méchants ne sont pas tués, leur puissance est affaiblie, et l’action de Dieu est un inlassable effort pour faire progresser le bien. Son action est avant tout positive. Dieu fait preuve d’une patience infinie même pour ces méchants fils d’Éli, il leur envoie leur père, puis un messager pour encourager Éli à faire le nécessaire… Dieu ne veut pas la mort du coupable, mais qu’en chacun le Samuel grandisse et que le fils d’Éli diminue.

Cette faiblesse que Dieu guérit et cette pauvreté qu’il élimine c’est notre faiblesse et notre pauvreté dans le domaine de l’être, pas dans le domaine de l’avoir. Nous le savons bien, il n’y a que dans les contes de fée qu’une poule pond des œufs en or. Et Dieu est « la source de la vie, du mouvement et de l’être » comme le dit l’apôtre Paul (Ac 17:28), il n’est pas une planche à billet… Mais si notre folie commence à être soignée, si notre faiblesse diminue, si le messie, le Christ grandit en nous alors oui, le pauvre que Dieu nous confie a une chance d’avoir aujourd’hui du pain, l’affligé recevra un certain réconfort. Et pour cela, Dieu cherche aussi à donner force et sagesse à d’autres pour que nous-mêmes soyons aidés aussi.

Ce texte nous dit comment Dieu s’y prend pour que ce processus se déploie. Un programme en quatre points, qui est une promesse de la bénédiction de Dieu sur nous et il y a là une piste pour nous ouvrir au bien et faire du bien.

1) l’Éternel s’est fait connaître à la maison de nos pères (v.27)

Avoir l’expérience d’une vraie relation avec Dieu, où il nous parl comme l’homme de Dieu parle ici à Éli, cela reste une chose rare, même pour les plus grands mystiques. Mais cette révélation de Dieu est collective, elle est faite à une communauté en débat à travers des générations, nous dit ce texte.

Nous en sommes les bénéficiaires, il y a des promesses et des orientations, une espérance, des pistes de réflexion. Mais il y a surtout le simple fait de savoir que Dieu est la source ultime de la vie. Éli nous révèle que quand nous faisons des fautes, Dieu prie pour nous ! Dieu nous prie d’accepter un coup de main de sa part (v.25).

Quand Anne s’ouvre à lui, elle s’ouvre à la vie, et elle ouvre pour son peuple un vrai salut qu’elle n’imaginait même pas. Mais au contraire, si l’on est coupé de Dieu comme les fils d’Éli, ils sont alors leur propre ennemi. C’est ce que tente de leur expliquer leur père, sans les culpabiliser, mais très concrètement : si l’on n’est pas très en forme, si l’on fait ainsi le mal, mais qu’au moins on laisse une ouverture à l’aide de Dieu, Dieu peut venir à notre secours. Mais si l’on est coupé de la source de la vie, qui nous fera vivre ?

2) L’Eternel nous a choisi pour un sacerdoce (v. 28a)

Ce sacerdoce consiste à entendre le besoin de Dieu des personnes qui nous sont confiées, puis à entrer en relation à Dieu, à faire monter vers lui les prières et les offrandes. Ce sacerdoce n’est pas réservé à une caste ni aux hommes. Jésus nous encourage tous à prier directement Dieu, seul à seul, de le prier pour nous tous ensemble. Mais déjà les prières d’Anne montre qu’elle agit ainsi, présentant directement à Dieu son espoir et sa louange.

L’Éternel nous a choisis, tous et chacun. Il est bon de se l’entendre dire. Dieu a besoin de nous pour que nous soyons les hommes de Dieu les uns des autres.

Mais les fils d’Éli sont des gens tordus, ils sont même littéralement « des bélials » nous dit le texte, des satans, des sources de mort. En effet, voici quelle était la justice selon ces prêtres (nous dit le texte, v. 13) : ils prennent ce qu’ils veulent, profitant de la bonne volonté des gens, abusant même sexuellement des femmes qui venaient présenter leur prière et leur louange à Dieu. Le problème nous dit le texte, c’est qu’ils font ainsi du mal au peuple, à leur relation à Dieu, à leur estime de soi, à leur développement. Alors que leur vocation est de faire du bien aux gens. La racine du problème c’est que ces deux hommes se justifient à leurs propres yeux. Bien des criminels sexuels et des gangsters que j’ai rencontrés en prison étaient des gens intéressants et attachants. Mais une bonne partie d’entre eux semble nier ce qu’ils ont fait ou considérer qu’ils étaient dans leur bon droit, ou que ce n’est pas si grave. Les fils d’Éli sont comme ça, ils sont dans leur monde, coupés de tout progrès et de toute aide possible pour aller mieux.

3) L’Eternel nous a nourris (v. 28b)

C’est pourquoi, l’aide de Dieu pour que nous soyons vivants et source de vie en ce monde ne se limite pas à nous faire connaître Dieu et l’espérance qu’il place en nous. C’est plus compliqué que cela. Car même cela n’est, au départ que de l’ordre de l’avoir. Nous pouvons avoir une bonne connaissance de la théologie du Christ et de sa vie, nous pouvons être un philosophe le plus fin du monde, nous pouvons savoir intellectuellement que nous avons une place dans ce monde. Il reste à transformer cela en un mouvement, un élan, une dynamique de vie.

C’est pourquoi l’Éternel nous donne de quoi nourrir notre être. Il nous donne un temps d’alimentation et de croissance. C’est ce temps que prend Samuel dans ce texte. Il est petit mais il grandit (v. 20), il chemine, il prend des forces et il devient meilleur (v.26). Car il a faim et soif d’apprendre comme le sont souvent les enfants.

4) Et enfin, l’Eternel nous aide à nous interroger avec des « pourquoi vis-tu comme ça ? » (v. 29)

Cette formation elle-même ne suffit pas car c’est chaque jour que cette soif de cheminement est à éveiller. C’est le rôle essentiel de l’interpellation. L’Éternel est un Dieu qui ressuscite, qui réveille les endormis, un Dieu qui nous sauve en nous inquiétant quand nous sommes trop confortablement installé dans nos certitudes d’être dans notre bon droit, dans notre bonne théologie, dans notre bon agenda.

Et quand nous sommes sourds à ces « pourquoi ? » si vivifiants, Dieu ne se lasse pas de chercher à nous sauver. Il cherche à remettre sur le dessus la meilleure part de chacun de ses enfants, la part active, la part pleine de dynamique d’évolution positive, et il cherche à amincir ce qui en chacun méprise la vie et sa source ultime.

Quel problème avec les Éli et ses fils ?

Dans ce texte, on voit Éli appliquer cette méthode que Dieu utilise avec lui. Il leur parle de l’Éternel et leur rappelle leur vocation personnelle. Ce sont les deux premiers points. Il leur pose le fameux « Pourquoi ? » qui devrait les réveiller. Mais ça ne marche pas. Ça semble ne pas marcher. C’est qu’Éli ne les nourrit pas. Il n’a pas avec ses deux fils cette patience qu’il a pourtant pour Samuel. Nous manquons souvent de patience envers les autres et envers nous-mêmes. Tout vrai progrès est lent et demande des milliers de biberons pour nourrir cette croissance comme une mère nourrit son bébé. Le reste appartient à la liberté de chacun. Et contre la mauvaise volonté, Dieu lui-même ne peut rien. Plus précisément il ne peut rien de plus que de continuer à aimer.

Amen

Vous pouvez réagir en envoyant un mail au pasteur Marc Pernot.

Lecture de la Bible

1 Samuel 2:1-30

Anne pria, et dit:
Mon cœur se réjouit en l’Eternel,
Ma force a été relevée par l’Eternel;
Ma bouche s’est ouverte contre mes ennemis,
Car je me réjouis de ton secours.
2 Nul n’est saint comme l’Eternel;
Il n’y a pas d’autre Dieu que toi;
Il n’y a pas de rocher comme notre Dieu.
3 Ne parlez plus avec tant de hauteur;
Que l’arrogance ne sorte plus de votre bouche;
Car l’Eternel est un Dieu fort en sciences,
Et par lui sont pesées toutes les actions.
4 L’arc des puissants est brisé,
Et les faibles ont la force pour ceinture.
5 Ceux qui étaient rassasiés se louent pour du pain,
Et ceux qui étaient affamés se reposent;
Même la stérile enfante sept fois,
Et celle qui avait beaucoup d’enfants est flétrie.
6 L’Eternel fait mourir et il fait vivre,
Il fait descendre au séjour des morts et il en fait remonter.
7 L’Eternel appauvrit et il enrichit,
Il abaisse et il élève.
8 De la poussière il retire le pauvre,
Du fumier il relève l’indigent,
Pour les faire asseoir avec les grands.
Et il leur donne en partage un trône de gloire;
Car à l’Eternel sont les colonnes de la terre,
Et c’est sur elles qu’il a posé le monde.
9 Il gardera les pas de ses bien-aimés.
Mais les méchants seront réduits au silence;
Car l’homme ne triomphera pas par la force.
10 Les ennemis de l’Eternel trembleront;
Du haut des cieux il lancera sur eux son tonnerre;
L’Eternel jugera les extrémités de la terre.
Il donnera la puissance à son roi,
Et il relèvera la force de son oint.

11 Elkana s’en alla dans sa maison à Rama,
et l’enfant fut au service de l’Eternel devant le sacrificateur Eli.

12 Les fils d’Eli étaient des hommes pervers, ils ne connaissaient pas l’Eternel. 13 Et voici quelle était la manière d’agir de ces sacrificateurs à l’égard du peuple. Lorsque quelqu’un offrait un sacrifice, le serviteur du sacrificateur arrivait au moment où l’on faisait cuire la chair. Tenant à la main une fourchette à trois dents, 14 il piquait dans la casserole, dans le chaudron, dans la marmite, ou dans le pot; et tout ce que la fourchette amenait, le sacrificateur le prenait pour lui. C’est ainsi qu’ils agissaient à l’égard de tous ceux d’Israël qui venaient là à Silo. 15 Même avant qu’on fasse brûler la graisse, le serviteur du sacrificateur arrivait et disait à celui qui offrait le sacrifice: Donne pour le sacrificateur de la chair à rôtir; il ne recevra de toi pas de chair cuite, c’est de la chair crue qu’il veut. 16 Et si l’homme lui disait: Quand on aura brûlé la graisse, tu prendras ce qui te plaira, le serviteur répondait: Non! tu donneras maintenant, sinon je prends de force. 17 Ces jeunes gens se rendaient coupables devant l’Eternel d’un très grand péché, parce qu’ils méprisaient les offrandes de l’Eternel.

18 Samuel faisait le service devant l’Eternel, et cet enfant était revêtu d’un éphod de lin. 19 Sa mère lui faisait chaque année une petite robe, et la lui apportait en montant avec son mari pour offrir le sacrifice annuel.

20 Eli bénit Elkana et sa femme, en disant: Que l’Eternel te fasse savoir des enfants de cette femme, pour remplacer celui qu’elle a prêté à l’Eternel! Et ils s’en retournèrent chez eux. 21 Lorsque l’Eternel eut visité Anne, elle devint enceinte, et elle enfanta trois fils et deux filles.

Et le jeune Samuel grandissait auprès de l’Eternel.

22 Eli était fort âgé et il apprit comment ses fils agissaient à l’égard de tout Israël; il apprit aussi qu’ils couchaient avec les femmes qui s’assemblaient à l’entrée de la tente d’assignation.

23 Il leur dit: Pourquoi faites-vous de telles choses? car j’apprends de tout le peuple vos mauvaises actions. 24 Non, mes enfants, ce que j’entends dire n’est pas bon; vous faites pécher le peuple de l’Eternel. 25 Si un homme pèche contre un autre homme, Dieu le jugera; mais s’il pèche contre l’Eternel, qui intercédera pour lui? Et ils n’écoutèrent pas la voix de leur père, car l’Eternel voulait les faire mourir.

26 Le jeune Samuel continuait à grandir,
et il était agréable à l’Eternel et aux hommes.

27 Un homme de Dieu vint auprès d’Eli, et lui dit:

Ainsi parle l’Eternel: Ne me suis-je pas révélé à la maison de ton père, lorsqu’ils étaient en Egypte dans la maison de Pharaon?

28 Je l’ai choisie parmi toutes les tribus d’Israël pour être à mon service dans le sacerdoce, pour monter à mon autel, pour brûler le parfum, pour porter l’éphod devant moi,

et j’ai donné à la maison de ton père tous les sacrifices consumés par le feu et offerts pour les enfants d’Israël.

29 Pourquoi foulez-vous aux pieds mes sacrifices et mes offrandes, que j’ai ordonné de faire dans ma demeure?

Et d’où vient que tu honores tes fils plus que moi, afin de vous engraisser des prémices de toutes les offrandes d’Israël, mon peuple?

30 C’est pourquoi voici ce que dit l’Eternel, le Dieu d’Israël:
J’avais déclaré que ta maison et la maison de ton père marcheraient devant moi à perpétuité.
Et maintenant, dit l’Eternel, loin de moi!
Car j’honorerai celui qui m’honore,
mais ceux qui me méprisent seront amincis.

 

Vidéo de la partie centrale du culte (prédication à 13:44)

(début de la prédication à 13:44)

film réalisé bénévolement par Soo-Hyun Pernot